Lionel Maye - Grand Frisson

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Lionel Maye
Grand Frisson
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Blog

Ce blog est un espace de réflexion et d’échange…
Il a plusieurs facettes… La photo, bien sûr, en est une, avec "Conseils Photo".
Dans "Une Photo, une Histoire", je vous présenterai quelques photos ou petites vidéos particulières, en ce sens qu'elles ont besoin d'une explication pour être comprises dans leur contexte.
"Scènes de Vie", ce sont des photos ou vidéos qui n'ont aucune prétention artistique, mais qui montrent les acteurs de nos séjours sur le terrain. C'est un bloc-note de notre expérience, on oublie le gros DSLR et on sort le petit appareil portable, ou même l'iPhone, pour faire des "photos souvenirs"…
D'autres rubriques seront probablement ajoutées dans le futur. Soyez patient, ce site est tout neuf !

19juillet

C’est un vrai zoo ce jardin…

Ce soir, encore un visiteur sympa dans notre jardin de la colline… J’entends déjà vos commentaires, comme quoi cette photo n’a rien d’extraordinaire. Eh bien si !  :-)  C’est le premier cliché effectué avec le nouveau 500 mm Nikon que j'ai reçu aujourd’hui: 3.090 grammes de légèreté et de précision. Une vraie différence avec le modèle précédent.
Je vous promets que la prochaine fois que je posterai dans cette rubrique, j'essaierai de faire mieux qu’un lièvre dans l’herbe…
Malgré tout, j’aime bien…

Le lièvre - photo : Lionel Maye

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Écrit par Lionel Maye, dans la catégorie Une Photo, une Histoire...

03juillet

Katmai : au pays des ours bruns

Suivez-nous dans le Parc de Katmai : les campements, arrivées, départs, les photos de terrain, la faune locale, les hydravions, les sourires et les rires…

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Écrit par Lionel Maye, dans la catégorie Scènes de Vie

03juillet

Kenya magique

Le campement, les petits déjeuners dans la savane, les passages de gué, les incidents de parcours… Tout sur notre vie au Masai-Mara. Un endroit inoubliable

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Écrit par Lionel Maye, dans la catégorie Scènes de Vie

24juin

Des ours et des élans dans le jardin

Aujourd'hui, ce sont 5 photos qui racontent une histoire

Nous vivons sur la colline qui surplombe Anchorage, et qui jouxte Chugach State Park, une immense zone sauvage de 2.000 km2. Nous avons donc souvent la visite d'élans, (voir ci-dessous), mais aussi, un peu plus rarement, d'ours noirs et de grizzlies.

Aujourd'hui, en rentrant d'une balade avec les petits-enfants d'Hawaii, que nous avons pour deux semaines, une surprise nous attendait dans le jardin. Une maman ourse avec ses trois petits de l'année ! Ils naissent dans la tanière en février, ils ont donc 4 mois. Dès que la mère ourse nous a repérés, elle a envoyé ses petits à l'abri, avec un "woooof" très particulier. Ceux-ci, grâce aux griffes acérées qu'ils possèdent lorsqu'ils sont très jeunes, n'ont eu aucune difficulté à monter à une dizaine de mètres de hauteur dans un de nos sapins.
Nous avons donc pu les photographier à loisir depuis la terrasse, et quelques minutes plus tard, tout "danger" étant écarté, ils sont redescendus rejoindre maman.
Une belle émotion et une belle chance pour les deux petits Hawaiiens !

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Écrit par Lionel Maye, dans la catégorie Une Photo, une Histoire...

17juin

Un ourson déluré...

Nous avions passé presque toute la matinée à observer une maman ourse avec deux oursons de l'année, et il était évident que l'un des deux était beaucoup plus déluré que l'autre, ce qui arrive très souvent dans les fratries, qu'elles soient d'oursons bruns, d'oursons polaires, de lionceaux ou de bébés guépards…
La mère ne semblait pas gênée le moins du monde par notre présence, et déambulait souvent à 30/50 mètres du bateau, en abandonnant momentanément ses deux petits près de la berge.
C'est au cours de l'une de ces escapades que les oursons s'approchèrent du bateau. Le plus timoré ne s'aventura pas à moins de 5 mètres, mais le petit déluré ne s'en laissa pas conter et, profitant de l'absence de maman, s'en vint si près du bateau que nous aurions pu le caresser. En fait, il semble que c'est ce que l'ourson voulait, car il s'approchait si près qu'il touchait la coque de son museau et nous avons dû, plusieurs fois, mettre le moteur en route pour reculer de quelques mètres.
Après une bonne dizaine de minutes de ce jeu de chat et de souris, la maman revint près du bateau pour rechercher sa progéniture, mais à notre grand étonnement, elle resta avec le petit craintif sans s'occuper de son rejeton aventureux, qui continuait sans vergogne à nous narguer et à vouloir monter sur le bateau. Elle se coucha tranquillement à une douzaine de mètres de nous, et un petit quart d'heure plus tard, elle partit avec son ourson en laissant le deuxième avec nous.
Evidemment, quand celui-ci s'aperçut que sa maman s'en allait, il nous quitta précipitamment pour la rejoindre…
Ce fut pour nous un sentiment très intense que de réaliser que cette maman ourse, à une dizaine de mètres de nous, nous faisait confiance pour le bien-être de son petit…
Only in Alaska !

Un ourson déluré - photo : Lionel Maye

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Écrit par Lionel Maye, dans la catégorie Une Photo, une Histoire...

05juin

Auto-ISO

Mon mode préféré

Lorsque nous prenons une photo, nous voulons deux choses:
- Qu’elle soit bien exposée, (ni trop sombre, ni trop claire).
- Qu’elle ne soit pas “floue”.

Ce que nous appelons "flou" reste à définir. Il y en a deux principaux.
1/ Le flou de bougé: c'est quand on emploie une vitesse d'obturation trop faible, ce qui entraîne du flou sur tout ce qui bouge. Il faut donc employer une vitesse d’obturation adaptée au mouvement du sujet.
2/ Le flou de mise au point: si l’appareil est réglé sur 1 mètre et que le sujet est à 10 mètres, il sera flou même s’il est immobile, et ce d'autant plus que le diaphragme sera ouvert, car la profondeur de champ sera plus faible.

Donc, ce sont les réglages de notre appareil qui vont déterminer le résultat final, et rien n’a changé depuis Nicéphore Niepce. Malgré les incroyables progrès de la technologie qui font ressembler les appareils photos actuels à des objets réservés aux génies, il n'y a que quatre réglages à effectuer (j’oublie la balance des blancs pour l’instant):
- la distance de mise au point, qui doit être faite sur le sujet principal.
- la vitesse d'obturation, suffisamment élevée pour “geler” le mouvement.
- l'ouverture du diaphragme, plus c’est fermé, plus la profondeur de champ sera élevée.
- le réglage des ISO (en fait, le réglage des ISO par lui-même n'a rien à voir avec le flou, mais il modifie les deux autres, donc, indirectement, il y contribue).

Ah! Ah! Mais zut de zut, quand la lumière n'est pas bonne, on fait comment pour employer une vitesse suffisamment élevée ? C'est justement là que les ISO entrent en jeu. A diaphragme égal, si on augmente les ISO, comme par miracle, la vitesse d'obturation augmente aussi. Par exemple, 100 ISO au 1/30ème de seconde à f/2,8, c'est pareil sur le plan lumière que 3200 ISO au 1/1000ème de seconde à f/2,8. Pourquoi? Parce que la lumière a impressionné le capteur 32 fois moins longtemps (1/1000ème c'est 32 fois plus court que 1/30ème), mais que 3200 ISO c'est 32 fois plus sensible que 100 ISO donc ça s'équilibre.

Personnellement, j'ai résolu ce dilemme une fois pour toute en utilisant "Auto-ISO", sur les conseils de mon ami Patrick Kientz. Je suis convaincu que c’est la meilleure méthode dans 95% des cas.
Je vous suggère fortement de potasser votre manuel pour comprendre ce concept. Beaucoup de photographes professionnels utilisent ce mode.

Voyons ce qui se passe si l’on n’utilise PAS Auto-ISO. Je vais décrire les modes A et S, car les modes “Auto” ou “Programme” ne nous laissent à mon sens pas assez de contrôle sur la prise de vue.

En deux mots, en mode A, si nous prenons des photos, par exemple, au 1/500ème à f/11 à 200 ISO, et que pendant la prise de vue, la lumière change, (un nuage, le soir qui tombe, etc.), le diaphragme restera à f/11 mais la vitesse d'obturation va changer, donc quand le nuage passera, la photo se prendra au 1/250ème ou au 1/125ème parce qu'il y aura moins de lumière, ça s'appelle "mode de priorité diaphragme" parce que c’est le diaphragme qui reste constant.

En mode S, toujours au 1/500ème à f/11 à 200 ISO, quand le nuage passera, la vitesse d'obturation restera au 1/500ème, mais le diaphragme variera, et donc la photo se prendra à f/8 ou f/5,6, ça s'appelle "mode de priorité à la vitesse" parce que c’est la vitesse qui reste constante.

Ces deux situations ne sont pas parfaites, parce que si nous avons besoin du 1/500ème à f/11, nous ne voulons pas le 1/500ème à f/5,6, ni le 1/125ème à f/11.

La solution, c'est "Auto-ISO", que nous devons configurer dans le menu de notre appareil.
Après configuration, nous choisissons le mode M (manuel), et nous réglons la vitesse ET le diaphragme, donc dans notre exemple le 1/500ème à f/11.
Toutes nos photos se prendront TOUJOURS au 1/500ème à f/11. Mais quand la lumière changera comme décrit plus haut (un nuage, le soir qui tombe), la photo sera-t-elle sous-exposée ? Eh bien pas du tout, parce que l'appareil va augmenter les ISO lorsque la lumière baissera, c'est-à-dire qu’avec l’exemple de notre réglage initial au 1/500ème à f/11, les photos se prendront un coup à 200 ISO, un coup à 320 ISO, ou 400, ou 800, en fonction de la lumière, pour que la quantité exactement nécessaire de lumière impressionne le capteur.

Evidemment, comme la photo ça n'est pas de la magie, il y a des limites. D'abord, si la lumière baisse trop, nous finirons par être au-delà de la plage possible, parce qu'il arrivera un moment où au 1/500ème à f/11, il nous faudrait 100.000 ISO, ce qui n'est pas possible (du moins, pas encore...). Dans ce cas, nous devrons modifier nous-mêmes les réglages, c'est-à-dire passer au 1/250ème à f/8, puis au 1/125ème à f/5,6, etc. C'est toujours un compromis.
Nous saurons que nous sommes en dehors de la plage parce que dans le viseur apparaîtra une barre qui nous montrera que nous sommes sous-exposés.

Quand nous configurons Auto-ISO dans le menu de notre appareil, il faut lui indiquer la valeur ISO maximum désirée, parce que si nous montons trop en ISO, comme tout est un compromis, le bruit, ou "noise", va commencer à apparaître. C'est ce qu'on appelait le "grain" du temps de l'argentique. En fonction des sous que nous avons dépensés lors de l’achat de notre appareil, le bruit apparaît plus ou moins vite. Si nous avons acheté un Nikon D4S ou un Canon 1DX à 6.000 euros, nous pouvons monter à 12.800 ISO ou plus sans pratiquement de grain. Si nous n'avons dépensé que 500 euros, le grain arrivera vers 800 ou 1.600 ISO, ce n’est pas juste, mais c’est ainsi... C'est pour ça qu'en fonction du boîtier, nous imposons une limite à l'Auto-ISO.
Personnellement, je pense qu'il vaut mieux une photo nette avec du bruit qu'une photo floue ou pas de photo du tout.

Une chose à garder en mémoire, c'est que nous pouvons enlever l'Auto-ISO à tout moment avec la molette avant (je ne connais pas tous les appareils, mais avec Nikon, c’est comme ça). Par contre, il ne faut pas oublier, lorsque nous débrayons Auto-ISO, de repasser en mode A ou S, parce que si nous restons en manuel, et que la lumière change, nous allons vous retrouver avec des photos sous ou surexposées.

Merci d’avoir lu jusqu’ici, et... bonnes photos !

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Écrit par Lionel Maye, dans la catégorie Conseils photo

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